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essai
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littérature & cultural studies
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148 pages

La Lettre absente

« J’écris parce que dehors est trop grand, et dedans trop peuplé. »

Dans cet essai, Gwenaëlle Aubry interroge les dynamiques qui portent sa poétique romanesque. À rebours de la littérature de l’intime, elle met en lumière la dépersonnalisation qui traverse son œuvre par le truchement d’une pluralité du sujet, qui jamais ne se réduit à un « moi » référentiel ou autobiographique.

L’écrivaine cherche ainsi la source de son geste romanesque dans la tension entre des moments de cassure ou de sidération, liés à des événements tant individuels que collectifs, et une relance vitale rendue possible par le jeu entre poésie et prose. Pour tenter d’élucider ce qui fait de l’expérience de l’écriture une pratique de survie et de salut, Aubry convoque aussi Perec, Plath, Sebald ou Bolaño, dont les œuvres tracent une cartographie littéraire de son identité romanesque.

Gwenaëlle Aubry, écrivaine et directrice de recherche en philosophie au CNRS, est l’autrice d’une quinzaine d’essais et de romans, traduits en dix langues, parmi lesquels La Folie Elisa, Perséphone 2014, Partages et Personne, qui remporte le prix Femina en 2009 et inspire à l’artiste plasticienne Annette Messager le titre de son exposition Comme si au LaM (2021). Son nouveau roman, Zone base vie, paraît en août 2024 aux éditions Gallimard.


Papier : 18 euros
ISBN : 978-2-9593902-0-3

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